Sculpteur

Nadya Bertaux

Sculpteure

Nadya Bertaux crée des installations traversées par une force invisible, la course du vent comme une métaphore poétique pour parler du cycle de la vie et du souffle intérieur.

Pour la Biennale Art+, en lien avec la thématique 2024 « De l’air, de l’art », elle imagine à l’orangerie du domaine de Cangé, une installation composée de pièces, dont une réalisée spécialement pour l’exposition, accompagnée d’une vidéo et d’une ambiance sonore. Les œuvres que nous allons découvrir sont façonnées à partir de fils d’aluminium, pour des formes en suspension entre ciel et terre, quand d’autres de manière sérielle se détachent des murs. La lumière les traverse projetant des ombres qui renforcent leur fragilité et l’impression de légèreté.

« Mes installations ont souvent la fragilité de corps en suspension et semblent appartenir au transitoire. Je m’attache à troubler la perception, à donner le senti- ment d’un monde en transformation. La conception de ce travail s’inscrit dans la force du passage, de ce qui doit être capté avec intensité. Jalonné par une grande perméabilité au cycle du vivant et sensible au partage et à l’échange, la figure du vent m’accompagne comme métaphore poétique. Lors de son passage, le vent décrit un voyage qui remodèle l’existant. Force de vie, il nous pousse symboliquement vers de nouveaux horizons et nous exhorte à regarder plus loin, déjouant les limites imposées. « 

Nadya Bertaux

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« L’oblongue du vent », fils aluminium, 185 x 95 x 5 cm, Fine Gallery, Busan, Corée. © HA Segalen